L’histoire de la visite de la sainte Vierge Marie à Lourdes est bien connue : les dix-huit apparitions à sainte Bernadette ; la source miraculeuse ; le triple message de pénitence ; la lumière sur le dogme défini quatre ans plus tôt par Pie IX : « Je suis l’Immaculée Conception » ; le déferlement des miracles ; les conversions innombrables ; l’immense élan de prières et de confiance.
Et pourtant…
Et pourtant il y a aussi la petite histoire de la petitesse humaine, celle de l’ombre qui met en relief la belle lumière, celle aussi des grandes âmes qui ont lutté pour garder à Lourdes sa vérité, sa pauvreté et son authenticité.
Car pourquoi donc… ?
Pourquoi le curé de Lourdes, l’Abbé Peyramale, est-il mort de chagrin ?
Pourquoi aucun monastère d’hommes ne s’est-il installé à Lourdes, alors que les congrégations féminines abondent ?
Comment l’Abbé Laurentin en arrive-t-il à l’outrecuidance de traiter sainte Bernadette de menteuse ?
Pourquoi a-t-il fallu attendre quatre-vingts ans pour que s’achève un hôpital dédié aux malades pèlerins, dans un lieu où l’or et l’argent coulaient à flots ?
D’où vient que la grande majorité des auteurs attribue une fin rocambolesque à la seconde apparition ?
Pourquoi, au XIXe siècle, les évêques se sont-ils succédé à grande vitesse sur le trône épiscopal de Tarbes ?
Pourquoi la ville de Lourdes a-t-elle été envahie par les marchands ?
Le défi public lancé à la libre-pensée par un ingénieur a-t-il été relevé ?
Qui a osé transformer les abords de la grotte, de telle sorte qu’on ne sait plus la configuration du lieu, le passage du bief de Savy que sainte Bernadette a traversé pour accéder à la grotte, le lit du Gave, la beauté splendide et sauvage choisie par Notre-Dame ?
Au fil de la lecture des articles de M. Henri Massault, passionnants de bout en bout, menés avec une érudition historique impressionnante, les réponses apparaissent. En marge du grand miracle de Lourdes, voici une belle leçon de science historique et une étonnante galerie de portraits.
On y joint l’histoire du défi à la libre pensée, si proche d’esprit et d’amitié.