La Sainteté du Mariage

Un point majeur de la doctrine catholique, un article prioritaire de la prédication de l’Évangile, un point-clef de la doctrine sociale de l’Église, un fondement indispensable aux mœurs chrétiennes, un grand pourvoyeur du salut des âmes, une solide garantie pour l’avenir, un facteur de l’expansion de la chrétienté : la sainteté du mariage est tout cela à la fois. On comprend la sollicitude, le soin, la vigueur, le zèle, la vigilance dont l’Église catholique a fait montre à son égard tout au long de son histoire.

Cette sainteté du Mariage – qui inclut éminemment son unité, son indissolubilité, sa fécondité et son efficacité sacramentelle – procure vigoureusement la gloire de Dieu, parce qu’elle est décisive à un triple chef :

  • pour le salut des âmes. Pour qui est engagé dans l’état de mariage, le salut éternel, concrètement, dépend principalement de l’observation des saintes lois du mariage et de la sanctification que ce saint état procure. Le saint Curé d’Ars avait coutume de dire que les gens qui se marient choisissent leur éternité ce jour-là ;
  • pour la constitution d’une société chrétienne. La famille étant la première société sur laquelle toutes les autres sont fondées, la sainteté du mariage est au sens propre fondamentale. Profaner cette sainteté, refuser de la protéger et de la favoriser par les lois et les institutions sociales, est pour une société un véritable suicide, et pour le salut des âmes une entrave diabolique ;
  • pour le témoignage de la foi. Surtout au milieu d’un monde apostat et contre-nature, la sainteté du mariage – mise en œuvre de l’enseignement de Jésus-Christ en un domaine où la nature a particulièrement besoin de la grâce pour être guérie et soutenue – est un témoignage de la foi nécessaire et particulièrement efficace (au rebours des rodomontades et des discours d’autosatisfaction).

Pour exposer cette sainteté, sa forme particulière et ses lois, ses points saillants et ses conséquences, voici quelques études de bon aloi (en attente d’être rejointes par d’autres).

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