Vous cherchez un livre de doctrine ?
Vous cherchez un livre de méditation ?
Voici ce qu’il vous faut. À l’école de saint Thomas d’Aquin, apprenez à connaître, à aimer, à suivre l’unique Dieu, l’unique Sauveur et l’unique Vérité de toutes choses : Jésus-Christ.
« Je n’ai pas jugé savoir autre chose parmi vous que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. — Non enim judicavi me scire aliquid inter vos, nisi Jesum Christum, et hunc crucifixum. »
Saint Paul, première Épître aux Corinthiens, II, 2.
Dans les Œuvres complètes de saint Thomas d’Aquin publiées par Vivès (Paris 1889), on trouve au tome xxviii un opuscule théologique (n. 53, pp. 254-323) intitulé L’Humanité de Jésus-Christ. Cet ouvrage est catalogué apocryphe ; son auteur est resté anonyme, mais il n’a pas eu d’autre dessein que celui de « monnayer » les questions 1-59 de la tertia pars de la Somme de théologie dans lesquelles saint Thomas traite de l’Incarnation et de la Rédemption ; il y ajoute, d’après le Commentaire du quatrième Livre ds Sentences, tout ce qui concerne le retour glorieux de Jésus-Christ. Çà et là, l’auteur a enrichi l’œuvre par des citations de Pères de l’Église. Ainsi il a produit un texte accessible et fluide, tout en conservant la doctrine théologique d’origine.
Évidemment, une telle opération va difficilement sans quelque perte voire quelque altération ; pourtant le résultat n’est pas sans valeur ni mérite, loin de là. Bernardo Maria de Rubeis (1687−1775), savant théologien dominicain auquel on doit une prestigieuse édition commentée des Œuvres complètes de saint Thomas d’Aquin (Venise, 1745-1760, 24 vol.) affirme que l’opuscule que nous présentons est bien fidèle (pene verbis defloravit) au maître dont il se réclame (Cf. Mandonnet, Les écrits authentiques de saint Thomas d’Aquin, Fribourg, 1910, p. 155).
C’est dire le puissant intérêt de cet ouvrage, tout fondé sur la sainte Écriture (647 citations) et imprégné de l’ordre et de la doctrine théologiques de saint Thomas d’Aquin.
Aux éditions Maison de la bonne Presse (Paris, 1898) est parue une traduction due à l’Augustin de l’Assomption Géry Delalleau. Celui-ci a pris l’initiative de diviser l’ouvrage en livres et chapitres, et de leur attribuer des titres. Nous reproduisons cette traduction, en conservant son organisation, et en nous permettant toutefois de simplifier les titres parfois bien prolixes.