XVI. Cours de doctrine – Création – Grâce – Rédemption

Il y sera traité un sujet plus d’une fois abordé, mais dont l’importance est toujours aussi grande, et qui a toujours autant besoin d’être approfondi et ajusté : les rapports entre la nature et la grâce.
Il faut sans cesse l’ajuster, car ce rapport ne saurait être parfaitement saisi dans une idée simple : la raison en est qu’il ressortit à l’ordre surnaturel, qu’aucune idée naturelle (celle qui est le fruit de notre intelligence) ne peut contenir adéquatement.
Et son importance est capitale : la juste conception des rapports de la nature et de la grâce commande la juste conception des rapports entre la raison et de la foi, entre la philosophie et la théologie, entre la cité temporelle et l’Église catholique.
La méconnaissance de ces rapports (leur déviation soit dans le sens du rationalisme, soit dans le sens du traditionalisme/fidéisme) est le bouillon commun qui baigne le modernisme condamné par saint Pie X dans Pascendi, le néo-modernisme condamné par Pie XII dans Humani generis, et le structuro-modernisme à l’œuvre dans Vatican II et ses suites.

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